Sous les termes structure existentielle – ou Structure –, nous entendons toutes les structures intrinsèquement liées à notre corps. Il est le témoin de notre manière d’être au-monde , comme les sept autres piliers de notre démarche.  C’est dans ce sens que nous définissons le terme : intellignence corporelle. 

Le corps humain est une structure biologique pouvant être mise à mal par toute forme de stress lié à des contraintes internes et externes. Ces contraintes, s’appliquant sur un pilier plutôt qu’un autre, peuvent limiter nos actions dans sa dynamique d’adaptation et impacter nos relations.

L’essence de l’Espraxie consiste à nous rencontrer, nous percevoir et percevoir le monde. Et ce, en prenant notamment conscience des programmations. Celle-ci, innées ou acquises, s’engramment dans le corps à travers notre système nerveux, nos façons de pensées, nos croyances. A terme, elles orientent et guident nos actions. En somme, l’Espraxie propose une méthode permettant de faire la part de nos habitudes – concept d’habitus.

Le Dialogue est le nom que nous donnons à l’exploration en Espraxie. La première étape consiste à déterminer le pilier qui fragilise notre équilibre. Celui qui restreint nos mouvements, nos élans d’aller au bout de nos entreprises, dans le sens du déploiement de notre être. Bien sûr, durant le processus de Dialogue, de façon concomitante et corrélative, il y aura constamment l’ensemble des piliers à entretenir, renforcer, redimensionner. Et pour cause, c’est la superstructure de notre être-au-monde toute entière que nous devons mettre en équilibre et en mouvement. 

Nous ne dialoguons jamais sur un seul pilier décorrélé de l’ensemble de la structure. Même si l’accent est porté sur une occurrence en particulier – c’est-à-dire la relation qu’entretien un pilier déterminé avec tous les autres.